Progrès : Innovation ou processus ?
Le progrès dans nos sociétés ?
Certaines sociétés sont empreintes de la langueur désabusée du « tout a déjà été inventé »,
d’autres font une chasse effrénée aux licornes dans un engouement inconditionnel pour l’innovation comme solution à tous les maux,
d’autres encore affirment parfois violemment leur désir de résilience alimenté, qui par le refus de mettre en question des certitudes, qui par la peur de perdre des acquis.
Si la satisfaction est un frein à l’amélioration et peut scléroser, le mieux peut aussi être l’ennemi du bien. Fuite en avant ou peur du futur, le progrès reste un facteur indissociable de notre humanité et se doit d’améliorer notre condition.
Les formes du progrès ?
Nous sommes le résultat et une étape de l’évolution, du cheminement du progrès, de la progression de la société vers un état souhaité meilleur.
Alors que la définition que chaque société donne au progrès diverge, le moteur de son émergence louvoie entre la volonté d’accroissement du nombre et le souhait d’amélioration de la qualité. Les innovations y peuvent apparaître sous la forme d’une invention révolutionnaire mais aussi émerger grâce au processus même du progrès.
Adhésion au progrès ?
La résistance à l’introduction de toute nouveauté trouve son origine dans un comportement de saine méfiance ; c’est l’adhésion qui permet aux changements de s’intégrer.
Le mode de perfectionnement japonais kaizen est basé sur l’amélioration continue engageant l’implication de tous les intervenants. Cette méthode d’innovation peut sembler d’une lenteur exaspérante, mais par son intégration de l’adhésion dans le processus, peut se trouver être la tortue qui gagne la course.
Le progrès se doit de rester un moyen loué par tous
Pour ne pas devenir l’apanage d’une minorité.