No matsuri no more ?
Le “Gion matsuri”, l’un des festivals japonais les plus anciens et les plus célèbres du Japon, a été annulé (en 2020) en raison du coronavirus. Ce festival, classé au patrimoine culturel de l’UNESCO, se déroule chaque année en juillet à Kyoto depuis 869 et conserve aujourd’hui encore une forte importance culturelle et religieuse pour les habitants de Kyoto, attirant des milliers de visiteurs. À l’origine un rite d’exorcisme et d’apaisement des dieux dans des époques d’épidémies et les catastrophes naturelles, son annulation pour cause d’épidémie semble être un pied de nez du sort et de l’histoire.
Le coronavirus sonne-t-il la fin des rassemblements populaires ?
Face aux nouveaux défis épidémiques et sécuritaires, les organisateurs et les participants doivent s’adapter et innover pour perpétuer ces festivals, continuer à célébrer ensemble tout en assurant la sécurité de tous et en préservant l’essence même de ces traditions ancrées dans les identités nationales.
Les modes de communion du 21ᵉ siècle restent à trouver.
JAPAN EXCEPTION ? Avril 2020
One of the oldest and most famous japanese festival, UNESCO cultural heritage “Gion matsuri” held in July in Kyoto has been cancelled. As often, long tradition festivals (since 869 for Gion Matsuri) found their roots in purification rituals and offerings to appease the gods during outbreak of an epidemic or natural desasters. Does Corona spell the end of mass gatherings ? Apart from worrying about attraction parcs and sports events, what will we found to be in communion, to appease the 21 century’s gods ? New times new ways ?
THE JAPAN EXCEPTION ? (24/04/2020)